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Patricia prend les choses en main

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Petit laid

Chapitre 36

Patricia ne semble pas pressée de profiter du temps qui nous attend. Elle vaque à ses occupations et s’attelle effectivement au ménage, à la vaisselle et au rangement.

Je comprends qu’elle ne viendra pas me chercher. C’est à moi de la trouver.

Je reprends les événements là où ceux-ci m’avaient frustré. Patricia, légèrement penchée sur l’évier, met une dernière touche à sa vaisselle. Les mains sur ses hanches, mes lèvres sur sa nuque, je l’invite à accélérer son mouvement.

Elle ne semble pas disposée à laisser tomber ses casseroles, du moins pas pour l’instant. Non, elle tient absolument à finir sa tâche. « Tu sais, s’ils reviennent et que la vaisselle n’est pas faite… Ils ne comprendraient pas ! ».

Que répondre ? Au fond, je suis admiratif devant une telle froide logique.

Mais bientôt nous y sommes… Elle se retourne, lentement, remonte sa jambe entre mes cuisses, plante son regard dans le mien et noue ses bras derrière mes épaules. Puis elle enfonce sa langue dans ma bouche, affamée, assoiffée, vorace.

Moi qui pensais devoir prendre les devants, je suis gâté !

Je la soulève du sol, me retourne et l’assoie sur la table, toujours occupé à la dévorer. Quelques minutes de ce traitement et elle me susurre à l’oreille de nous installer plus confortablement… dans la chambre conjugale. Mais avant ça, m’interroge-t-elle, « tu as ce qu »il faut ? ».

Je sens un frisson glacé dans mon dos. Non, je n’ai pas de capote, je n’en mets plus avec Carine, et je n’en ai pas emportée. Jamais je n’aurais osé imaginer en avoir besoin si vite !

Un deuxième frisson, bien plus intense que le précédent, me traverse le corps. Il n’est pas dû à l’excitation toujours plus forte de sentir et ressentir un si beau corps, ou du moins il n’est pas dû qu’à cela. Il est plutôt à mettre sur le compte des mots démoniaques de Patricia : « il y en a dans la chambre ».

Que dois-je comprendre ? Il est évident qu’elle n’en utilise plus avec son gros Jean. A moins qu’il souffre actuellement d’une quelconque maladie génitale. Beurk. Dégoûtant mais peu probable. Patricia est-elle alors coutumière des liaisons extra-conjugales, à tel point qu’elle a toujours des Manix chez elle ?

Je préfère m’attacher à l’idée qu’elle avait espéré voire formenté une relation avec moi. Amen ! Formatons nous, fomentons nous, dématons nous !

Pour ce qui est de s’attacher, je ne peux pas défaire ma bouche de ses lèvres. Nous montons une à une les marches qui nous rapprochent du lieu de ses ébats nocturnes d’hier. Oui, hier soir encore, elle était là, dans cette chambre, avec son homme, tous les deux, l’un avec l’autre, l’un dans l’autre. Les draps sentent encore leurs émois et je me sens vaciller à la pensée que je vais posséder cette superbe femme. Qui s’agenouille lentement, se frotte à mon corps et commence à déboutonner mon pantalon. « Pour ça au moins, pas besoin de capote ! », me dit-elle en baissant lentement la braguette.

Je me laisse faire, tel l’enfant timide et innocent que je suis redevenu face à l’appétit de Patricia. Elle porte toujours sa longue robe bleu foncé, boutonnée bien sagement presque jusqu’aux épaules mais, vu sa position, j’aperçois la naissance de ses seins et cela m’emplit d’une joie stupide.

Mon pantalon est bien inutile maintenant et Patricia, sans plus attendre, approche sa bouche de mon sexe déjà bien dressé. Elle dépose un doux baiser dessus puis, cruellement, me fait remarquer qu’il est encore temps de tout arrêter, que sa fille n’en saura rien, et que si je tiens vraiment à elle, je devrais sur le champ repousser ses avances. Je reste stupéfait par ces paroles. Met-elle là encore mes nerfs à l’épreuve, ou bien est-elle réellement saisie de remords ?

Pour moi la réponse est claire : je veux Patricia. Le reste est accessoire. Le reste n’existe plus.

Guettant une réponse dans mon regard, Patricia semble être satisfaite puisqu’elle approche à nouveau ses lèvres de mon pénis et, écartant doucement ses lèvres, dépose mon gland sur sa langue. Je crois un moment que je ne vais pas supporter cet excès d’émotion, amorce spontanément un léger recul du bassin pour fuir cette bouche si accueillante, geste que Patricia interprète à tort comme une hésitation de ma part à faire l’amour avec elle. Elle suit mon mouvement et rentre plus avant mon sexe dans sa bouche, puis me suce… lentement… mais fermement.

C’est alors que je réalise ce qui m’est arrivé durant ces dernières semaines. Tout s’est passé si vite, tout s’est fait si naturellement ! C’est incroyable !
Et Patricia est là devant moi, à genoux, en train de me donner du plaisir !

Je ne peux pas profiter égoïstement de ce qu’elle me donne et, plus encore que de jouir, j’ai envie de la faire jouir, de donner du plaisir à cette belle femme mûre. Je la soulève délicatement par les épaules pour qu’elle se relève, reprend sa bouche un instant, puis commence à dégrafer sa robe. Malgré moi je suis un peu brutal, ce qu’elle me fait gentiment remarquer, mais j’ai tant envie de voir ce corps que j’ai désiré si fort. Le haut est maintenant ouvert et j’ai confirmation de ce que j’avais deviné tout à l’heure : elle ne porte pas de soutien-gorge. Elle n’en a manifestement pas besoin. Ses superbes seins, bien que fort volumineux, sont plantés admirablement – et l’excitation qu’elle ressent en ce moment ne doit pas y être totalement étrangère.

Elle s’extrait elle-même de sa robe et apparaît alors devant moi simplement vêtue d’une culotte très classique, mais à travers laquelle on devine aisément son sexe. Mon dieu qu’elle est belle ! Si toutes les femmes de son âge étaient si bien conservées, il y aurait sérieusement du souci à se faire pour ce qui est du renouvellement des générations.

C’est à elle maintenant de me mettre nu. Je me retrouve bien vite en caleçon, un énorme bout de bois à l’abri derrière une fine paroi de tissu. Elle m’enlève alors brusquement ce dernier rempart et reprend son travail là où elle l’avait laissé.

Elle me suce amoureusement, comme si elle ne pouvait plus, dès l’instant, vivre sans moi.

J’ai à nouveau peur de jouir sans lui avoir donné quoi que ce soit. Je la relève une nouvelle fois, la pousse gentiment ve
rs le lit sur lequel elle s’allonge doucement. Je lui ôte sa culotte et ai enfin devant mes yeux l’objet ultime de ma quête. Patricia semble vouloir prendre son temps : « ne me pénètre pas tout de suite, prends ton temps, on a tout l’après-midi devant nous »…

Je me penche sur elle et la lèche, je commence par ses lèvres, son coup, m’attarde longuement sur ses seins qu’elle a – décidément – magnifiques, puis pose ma langue sur son sexe. Elle pousse enfin son premier soupir et resserre imperceptiblement ses jambes qu’elle avait largement écartées pour me faciliter la tâche. Je le suce, lèche, goutte, me délecte de son jus, me noie dans son plaisir.

Alors que jusque là Patricia semblait beaucoup plus maître d’elle que moi, pauvre pantin, c’est elle qui maintenant me supplie. « Viens, prends moi maintenant », implore-t-elle. Je me redresse et c’elle qui dépose délicatement le préservatif sur mon sexe. Elle se rallonge sur le lit, j’approche mon gland et la pénètre très lentement, conscient du plaisir qu’enfin je lui offre.

Enfin !

Patricia s’agite brutalement, elle voudrait que j’accélère, elle hurle des mots que jamais je n’aurais cru pouvoir sortir d’une si belle bouche, « prends-moi, plus vite, encore, fais moi jouir » ! Son visage s’illumine de plaisir, elle semble pendant l’acte sexuel plus jeune que Carine, elle a 20 ans, j’en ai 15, je découvre l’amour avec elle, je lui offre, elle prend et en redemande.

Soudain son corps se contracte, une onde la parcourt de bas en haut et il n’en faut pas plus pour que je m’abandonne au fond d’elle – plus exactement dans un bout de latex.

Encore quelques mouvements puis je m’immobilise, toujours en elle, toujours sur elle, son regard rivé au mien. Ses yeux sont plus beaux que jamais, j’ai envie de la reprendre immédiatement, j’ai envie de ne plus faire que ça durant tout le temps qu’il me reste à vivre.

15h47.

Il est encore tôt.

Elle me susurre un « merci » à la fois tendre et timide, qui contraste terriblement avec les mots qu’elle a pu proférer il y a quelques minutes encore. Puis elle se lève, se dirige vers la douche, et la vision de ce corps qui se dirige à pas félins vers la salle de bain me fait à nouveau bander.

Je crois que je pourrais lui faire l’amour des dizaines de fois si nous étions sûrs de ne pas être dérangés.

Laurent Matignon
Consultant webmarketing (Changer-de-site.com). Responsable du site Oreille malade.

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